Le Beau Regard

Oxygène de l'âme

Nourriture de l'âme

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L'homme est fils de la Lumière et cette lumière brille toujours au plus profond de son être. En se reconnectant à sa source, il prend peu à peu conscience qu'il doit agir en conséquence et se laisser transformer par l'eau de cette Source inépuisable sans laquelle il n'y aurait pas de vie sur terre et dans l'univers.

Cette Source lumineuse inépuisable a un nom: à toi de chercher à le trouver!

Dans l'agitation de notre monde, il n'est pas toujours facile de se connecter à notre Source lumineuse. On peut en arriver à penser que c'est un rêve ou une illusion et avoir envie de tout laisser tomber ou même d'abandonner la recherche de cette Source. Mais dans un coin de notre âme, il y a toujours une petite flamme qui nous invite à reprendre notre marche.

Il est important de se rappeler pourtant que, pour voir les étoiles, il faut prendre ses distances, attendre la nuit et espérer que les nuages soient absents. Il en est ainsi pour prendre contact avec notre Source. La vidéo qui suit est une excellente façon de vous accompagner dans cette recherche.

Chaque âme a une mélodie unique

Chaque âme a sa propre mélodie et elle est unique; chaque cœur a son propre rythme qui est également unique! Si vous prenez le temps d’apaiser les bruits qui s’entrechoquent en vous, vous finirez par entendre la mélodie divine du silence et de l'éternité.

La musique est un véhicule mais aussi une nourriture

La musique, c’est la nourriture de l’âme et de l’esprit. Cette mélodie transmet toutes les émotions des plus douces aux plus intenses. Son écoute favorise le voyage intérieur au delà du rationnel, au delà du réel. À-travers elle, si vous êtes dans le silence intérieur,  peut-être pourrez-vous entrevoir ou ressentir l'infini.

Turbulences

Mais attention! Ce voyage intérieur n'est pas toujours un voyage paisible où tout se déroule sans heurt. C'est dans l'adversité que se forment les grandes âmes! La plus belle pierre précieuse est celle qui est la plus difficile d'accès, c'est pourquoi, il est tentant de penser que la beauté du début de notre voyage n'est peut-être qu'une illusion! Si les difficultés que vous rencontrez vous amènent à penser cela, c'est tout-à-fait normal. Tournez-vous plutôt avec confiance vers quelqu'un qui pourra vous aider.

Pour mieux faire saisir ce qui précède, j'ai pensé vous offrir la réflexion suivante:

LE VOYAGE INTÉRIEUR

Au départ, on ne sait pas trop comment s’y engager, ni ce qu’on va découvrir. Finalement, l’occasion se présente et on part. Au début, on va ici et là, sans trop savoir quels sentiers explorer. Heureusement, certaines lectures nous révèlent des pistes intéressantes, mais surtout, certains guides nous tracent les signes à  reconnaître et les écueils à éviter: euphorie des premières découvertes nous amenant à penser qu’on touche au but, désarrois des périodes de sécheresse qui nous laissent affaiblis et désabusés.

Pourtant, le courage revient et on se relève pour continuer la route... Et la ronde continue! On connaît des hauts et des bas. Cette période dure habituellement un bon moment: pour forger une pièce de fer, il faut de nombreux coups de marteau. Ainsi en est-il pour forger un fils ou une fille de Dieu, un disciple de Jésus. Le Forgeron est très patient!

Dans les moments les plus difficiles, il ne faut pas craindre de demander l’aide de Dieu, d’un saint ou d’une sainte qui nous inspire ou encore de la Vierge Marie qui marche toujours à nos côtés. Avec le temps, nos demandes varient passant de la cessation de la tourmente à l’obtention d’un peu de répit.

Pour essayer de comprendre ce qui se passe durant ce voyage intérieur, j’ai imaginé la métaphore de la brassée de lavage. Au départ, Dieu a choisi de bâtir son Royaume en choisissant d’agir par les hommes, acceptant d’avance les lenteurs ou même les erreurs que cela pourrait comporter. Chacun de ses enfants révèle une facette de Sa splendeur. Nous sommes donc comme les vêtements avec lesquels Dieu révèle sa présence et son action dans le monde. De temps en temps, Dieu trouve important de laver ses vêtements pour qu’ils soient le plus propres possible. Il les mets donc régulièrement au lavage.

Et quand ça brasse, ça brasse vraiment beaucoup! Après un certain temps, tout redevient tranquille, mais ce n’est que le calme avant la tempête. Après un bon rinçage, c’est l’essorage et là, on passe en cinquième vitesse. Quand les vêtements sont presqu’entièrement secs, tout s’arrête. À ce stade, les vêtements sont comme ratatinés et ne ressemblent en rien à la beauté de leur origine. Dieu les prend délicatement pour les mettre sur une corde. Grace à la chaleur du soleil et à l’action de la brise, ceux-ci retrouvent leur souplesse d’autrefois. Ainsi en est-il de notre âme à l’exception que celle-ci a la possibilité de devenir meilleure et plus belle, puisqu’elle reflète de mieux en mieux une facette unique de l’Infini qui l’habite.

Une particularité de ce voyage intérieur, c’est qu’il n’a pas de terme car, par définition, l’Infini est insondable. Pourtant, j’imagine qu’après notre passage en ce monde, il s’effectuera dans un contexte différent, puisque nous serons libérés de notre pesanteur charnelle et que nous serons alors en présence de Dieu lui-même.

P.S. Il ne faut jamais oublier que Dieu est notre Père et que, pour un père, son enfant est toujours le plus beau. C’est d’ailleurs ce qu’Il nous dit comme Bonne Nouvelle : «  Tu as du prix à mes yeux et Je t’aime. »

Je vous invite à réfléchir à tout cela en écoutant cette vidéo musicale:

Vivre le moment présent

Dans ce voyage intérieur, il importe de respecter cette règle : vivre dans le présent. Sur ce chemin, nous sommes des pèlerins. Ils est donc important pour nous de ne pas chercher à nous arrêter pour ériger notre maison.  C’est ce que nous rappelle l’épisode de la Transfiguration du Seigneur sur le mont Thabor( Luc 9. 28-36) où Pierre, Jacques et Jean ont voulu ériger trois tentes, mais Jésus les a rapidement invités à descendre de la montagne pour continuer leur marche.

Mais pourquoi vouloir toujours aller de l'avant, surtout si nous vivons un moment  agréable et < réconfortant>? Parce que nous sommes des pèlerins et que par définition un pèlerin est un marcheur qui s'est engagé sur le chemin de la Vie et que la Vie est mouvement. Tout arrêt, qu'il soit pour vouloir profiter d'un moment agréable ou encore pour panser des plaies occasionnées par la route, tout arrêt, dis-je, est un retard dans l'accueil de nouvelles découvertes.

Le moment présent  est le seul qui compte: celui qui est passé...n'est plus là et celui qui viendra...il n'existe pas ou n'existera peut-être jamais. Le moment présent est un cadeau de Dieu, c'est pourquoi on l'appelle...le Présent !

 

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